Information sur les risques d’investissement

Le texte qui suit donne un aperçu des risques d’investissement. Veuillez noter que cet aperçu n’est pas exhaustif et ne vise qu’à indiquer les facteurs qui peuvent avoir une incidence sur la valeur de vos investissements.

Risque lié aux titres de capitaux propres

Les investisseurs qui achètent des titres de capitaux propres peuvent être exposés à un degré de risque élevé en raison de la fluctuation marquée et rapide du cours des titres de capitaux propres. Une telle fluctuation peut découler des succès et insuccès que connaissent les sociétés qui les émettent ou de la situation générale des marchés boursiers ou de l’économie.

Risque lié aux ventes à découvert

Les ventes à découvert (short selling) peuvent permettre à un investisseur de gérer la volatilité et de bonifier les rendements lorsque les marchés sont en baisse ou volatils. Elles comportent un risque, car rien ne garantit que la valeur des titres baissera suffisamment au cours de la période visée par la vente à découvert pour compenser l’intérêt à payer et pour générer un profit. Au contraire, la valeur des titres vendus à découvert peut augmenter. En outre, l’investisseur peut éprouver de la difficulté à racheter et à rendre les titres empruntés. L’agent prêteur à qui l’investisseur a emprunté les titres peut faire faillite et l’investisseur peut perdre la garantie qu’il lui avait fournie.

Risque de crédit

Un titre à revenu fixe, comme une obligation, est essentiellement une promesse de verser de l’intérêt et de rembourser plus tard une tranche déterminée du capital. La probabilité que l’émetteur du titre à revenu fixe omette d’honorer une telle promesse s’appelle le risque de crédit. Les agences de notation donnent aux investisseurs une idée de l’ampleur du risque de crédit associé à l’émetteur. Si une société ou un gouvernement a une note de crédit élevée, le risque de crédit a tendance à être faible. Par contre, une note de crédit faible indique un risque de crédit élevé.

Risque de taux d’intérêt

La fluctuation des taux d’intérêt généraux est l’un des principaux facteurs touchant les titres à revenu fixe. Par exemple, une obligation porte intérêt à un taux fondé sur les taux d’intérêt en vigueur au moment de son émission. En règle générale, lorsque les taux d’intérêt baissent, la valeur des obligations augmente. Cela s’explique par le fait que le taux d’intérêt des obligations existantes est supérieur à celui des nouvelles obligations. En revanche, lorsque les taux d’intérêt généraux augmentent, on s’attend à ce que le prix des obligations existantes chute du fait qu’elles produisent moins d’intérêt que les nouvelles obligations.

Risque lié à l’inflation

Le risque lié à l’inflation est le risque que le pouvoir d’achat que vous procure votre épargne chute en raison d’une hausse générale des prix.

Risque de change

Les titres libellés dans des monnaies étrangères comportent un risque de change. Leur valeur risque de baisser lorsque la valeur du dollar canadien augmente par rapport à la monnaie étrangère. De même, les gouvernements étrangers peuvent imposer des restrictions sur le change, ce qui peut limiter la capacité d’acheter et de vendre certains placements étrangers et peut réduire la valeur des titres étrangers qui sont détenus par des investisseurs.

Risque lié aux marchés étrangers

Les investissements étrangers comportent des risques supplémentaires puisque les marchés financiers hors du Canada et des États-Unis peuvent être moins liquides que les marchés nord-américains. Les sociétés œuvrant sur de tels marchés peuvent être moins réglementées que les sociétés nord-américaines et être assujetties à des normes de comptabilité et de présentation de l’information financière moins rigoureuses que celles auxquelles sont assujetties les sociétés nord-américaines. Dans certains pays, il pourrait ne pas y avoir de marché boursier établi ni de système juridique permettant de protéger adéquatement les droits des investisseurs. En outre, les investissements étrangers peuvent subir les contrecoups de l’instabilité sociale, politique ou économique. Les gouvernements étrangers peuvent également imposer des restrictions en matière d’investissement.

Risque d’illiquidité

La liquidité s’entend de la rapidité et de la facilité avec lesquelles un actif peut être vendu et converti en espèces. La plupart des titres peuvent être vendus facilement et à juste prix. Lorsque les marchés sont très volatils, certains titres peuvent devenir moins liquides, ce qui signifie qu’ils ne peuvent être vendus aussi rapidement ou facilement qu’à l’ordinaire. Certains titres peuvent être illiquides en raison de restrictions juridiques, de la nature de l’investissement ou de certains autres facteurs, comme des garanties ou un manque d’acheteurs intéressés par le titre ou le marché particulier. Les titres difficiles à vendre peuvent donner lieu à une perte ou à un rendement réduit pour un client.

Risque lié aux emprunts

Le recours à un levier financier risque de ne pas convenir à tous les investisseurs. L’achat de titres financé au moyen d’un emprunt comporte un risque supérieur à un achat financé au moyen de ressources de trésorerie uniquement. L’investisseur qui emprunte de l’argent pour acheter des titres demeure responsable du remboursement de l’emprunt et du paiement de l’intérêt conformément aux modalités de l’emprunt même si la valeur des titres achetés diminue.

Risque lié à l’utilisation d’instruments dérivés

Un instrument dérivé est un type d’investissement qui tire sa valeur du rendement d’autres investissements ou de la fluctuation des taux d’intérêt, des taux de change ou des indices boursiers. Le conseiller recommandera de recourir uniquement aux instruments dérivés qui sont autorisés par la réglementation en valeurs mobilières. Il pourrait recommander l’emploi d’instruments dérivés pour aider à compenser les pertes que d’autres investissements détenus par un portefeuille pourraient avoir subies en raison de la fluctuation des cours boursiers, du prix des marchandises, des taux d’intérêt ou des taux de change. C’est ce que l’on entend par opération de couverture.

Voici certains risques courants liés à l’utilisation d’instruments dérivés ou aux investissements dans de tels instruments :

  • rien ne garantit que l’instrument dérivé sera acheté ou vendu à un moment permettant de faire un profit ou de limiter une perte, ni que l’autre partie au contrat sera en mesure d’honorer ses obligations. En outre, si l’autre partie fait faillite, l’investisseur risque de perdre les dépôts qu’il a effectués ou les actifs qu’il a donnés en garantie en faveur de l’autre partie au contrat;

  • rien ne garantit qu’une stratégie de couverture fonctionnera à tous coups, puisque les éléments qui déterminent la valeur d’un instrument dérivé peuvent fluctuer dans le sens contraire de l’intention de l’opération de couverture;

  • une opération de couverture ne permettra pas toujours de compenser la baisse de valeur d’un titre et pourrait empêcher un portefeuille de réaliser un gain qu’il aurait pu faire autrement;

  • le portefeuille pourrait ne pas être en mesure de créer une couverture efficace contre un changement prévu sur le marché si la plupart des autres personnes s’attendent au même changement.

Risque lié aux fonds négociés en bourse

Les fonds négociés en bourse (les « FNB ») sont des titres qui ressemblent étroitement aux titres de fonds indiciels, mais qui peuvent être achetés et vendus comme des actions ordinaires. Voici certains risques courants qui y sont associés :

  • un FNB pourrait ne pas être en mesure de suivre exactement le segment de marché ou l’indice sous-jacent à son objectif de placement;

  • un FNB pourrait ne pas être géré « activement ». Un tel FNB ne vendrait pas nécessairement un titre du fait que l’émetteur du titre éprouve des difficultés financières, sauf si le titre est retiré de l’indice applicable faisant l’objet de la duplication. Par conséquent, le rendement d’un FNB peut être inférieur à celui d’un fonds géré activement;

  • certains FNB ont recours au levier financier, ce qui peut magnifier le risque lié au segment de marché ou à l’indice sous-jacent;

  • les parts d’un FNB pourraient être négociées moyennant un escompte par rapport à la valeur liquidative du FNB;

  • un marché actif pour la négociation des parts d’un FNB pourrait ne pas être créé ou maintenu;

  • rien ne garantit que les exigences de la bourse nécessaires au maintien de l’inscription du FNB à sa cote seront respectées de manière continue ou demeureront inchangées.